Marie-Noëlle Clasquin

Rencontre avec Marie-Noëlle Clasquin, membre du CIMA

Pour Marie-Noëlle Clasquin, la médiation n’est pas seulement un outil, c’est une véritable philosophie. Convaincue de sa valeur, elle rejoint le Centre Interprofessionnel de Médiation et d’Arbitrage (CIMA) en 2018. Après quelques années d’adhésion, d’autres projets professionnels l’éloignent de l’association. Mais en 2024, sollicitée par sa présidente Marie-Josèphe Laurent, elle décide de réintégrer le CIMA, portée par l’envie de retrouver un réseau engagé et de contribuer activement à la reconnaissance de la médiation.

Le CIMA : Bonjour Marie-Noëlle, pouvez-vous vous présenter ?

Marie-Noëlle : Bonjour. Je suis spécialisée dans le conseil RH. J’accompagne les entreprises dans la structuration de leurs services RH, l’organisation, la dynamique managériale et la gestion des risques psychosociaux.

Ancienne avocate et DRH d’un cabinet d’avocats, je me suis formée à la médiation après avoir pu observer ses bénéfices concrets. « En tant que DRH, j’ai fait appel à des médiateurs pour apporter une neutralité dans la gestion des conflits. Quand j’ai décidé de m’installer à mon compte, la médiation était une évidence. »

Aujourd’hui, j’utilise pleinement les outils de la médiation dans l’exercice de mon métier.

Le CIMA : Marie-Noëlle, vous avez connu l’exercice de la médiation avec et sans adhérer au CIMA. En quoi est-ce différent ?

Marie-Noëlle : La différence est réelle. Sans un centre comme le CIMA, la médiation peut vite devenir une pratique solitaire. Se retrouver entre pairs, même en dehors des médiations, c’est essentiel. Sans cela, on peut se sentir très isolé.

Le CIMA m’offre plus qu’un simple cadre d’échanges. C’est une communauté engagée dans la promotion de la médiation. Je souhaite participer à une véritable dynamique collective, à des discussions enrichissantes et des opportunités pour apprendre les uns des autres. L’entraide entre médiateurs est précieuse, notamment lorsqu’on est confronté à une situation complexe.

Le CIMA apporte également un appui dans l’organisation et le déroulement d’une médiation. C’est rassurant de se savoir épaulée en cas de besoin.

Et n’oublions pas que le CIMA est de plus en plus introduit dans l’écosystème judiciaire lyonnais. Être médiateur au CIMA est un gage de confiance et de qualité.

Le CIMA : Selon vous, quelles sont les évolutions les plus frappantes depuis votre retour au CIMA ?

Marie-Noëlle : Avec le temps, le CIMA s’est ouvert à de nombreux métiers et favorise une approche interprofessionnelle plus large. Aujourd’hui, le CIMA, ce n’est pas un réseau d’avocats. Des professions de tous horizons y sont présentes. Récemment, l’accueil de nouveaux membres experts-comptables ouvrent de nouvelles perspectives pour la médiation. C’est très enthousiasmant !

Cette diversité enrichit la pratique de la médiation en apportant de nouveaux points de vue et en facilitant son intégration dans différents domaines d’activité. Le dialogue entre professionnels aux expertises variées permet d’élargir le champ des solutions proposées et de renforcer l’impact de la médiation dans le monde économique.

Le CIMA : Justement, comment voyez-vous l’évolution de la médiation dans le monde économique dans les années à venir.

Marie-Noëlle : Je n’ai pas de boule de cristal mais je suis fondamentalement convaincue de tous les bienfaits de la médiation. Et tant que nous saurons nous réunir pour porter cette vision au niveau local, régional et national, nous ne pourrons que constater une évolution positive.

Rejoindre le CIMA, au-delà de mon intérêt personnel et professionnel,  c’est aussi participer à un effort collectif pour faire reconnaître la médiation et la développer. En cela, le CIMA a presque un rôle politique, un levier de lobbying dans l’écosystème lyonnais. Je suis fière de contribuer à cette dynamique.

Le CIMA : Vous faites partie de la Commission Communication du CIMA. En quoi cela consiste-t-il ?

Marie-Noëlle : Il existe plusieurs commissions actives au CIMA, composées de membres volontaires. J’ai co-construit la Commission Communication qui a vocation à faire connaître le CIMA sur la place lyonnaise. Nous sommes une équipe de 5 personnes et nous assurons la promotion des événements de l’association et de ses formations. Plus largement, nous appuyons les messages clés que nous souhaitons adresser à nos parties prenantes. Nous communiquons sur LinkedIn et nous alimentons une newsletter interne pour fluidifier la communication entre les adhérents et faire vivre la communauté.

Le CIMA : Quelques mots de conclusion ?

Marie-Noëlle : Chaque expérience est différente et chacun s’engage dans un centre comme le CIMA pour des raisons qui lui appartiennent. Pour ce qui me concerne, le CIMA me permet de :

  • Bénéficier d’un réseau et d’un soutien entre pairs
  • Suivre les évolutions du métier et enrichir mes pratiques
  • Contribuer activement à la reconnaissance de la médiation

Rejoindre un centre de médiation, c’est faire partie d’un mouvement qui dépasse l’exercice individuel pour œuvrer collectivement à la promotion d’un mode de résolution des conflits efficace et humain.

Le CIMA : Merci Marie-Noëlle pour votre disponibilité et votre engagement auprès de l’association.

Si vous aussi, vous souhaitez adhérer au CIMA, vous former à la médiation, ou tout simplement avoir plus d’informations, contactez-nous.

Et pour en savoir sur le CIMA : https://cima-mediation.com/accueil/

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